Leader d’Outrechaise est un Franches-Montagnes en OR qui vient de remporter les Championnats de France 2022 de TREC en attelage, dans la catégorie club solo, avec sa propriétaire Anaïs Lambert.
A cette occasion, nous lui avons demandé quelques mots à propos de sa rencontre avec son cheval, la discipline du TREC et cette victoire !
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Anaïs, cavalière depuis l’âge de 6 ans, je suis une passionnée de chevaux et des disciplines équestres.
Pourriez-vous nous raconter de quelle manière vous avez découvert la race Franches-Montagnes et plus particulièrement Leader d’Outrechaise ?
Mon conjoint Rémi, que j’ai rencontré à travers le cheval, avait un Franches- Montagnes. Je ne connaissais pas cette race avant. Mon premier cheval, Horas, est un anglo-arabe et quand il a fallu penser à la relève, j’ai voulu changer complètement de race pour ne pas les comparer et surtout ne plus retrouver ses défauts.
Nous sommes tombés sur l’annonce de Leader, il avait 6 mois. Ce n’était pas forcément prévu si tôt mais nous avons craqué.
Quelles disciplines avez-vous pratiquées avec Leader d’Outrechaise et quelles performances avez-vous obtenues ?
Je pratique de nombreuses disciplines avec Leader (un vrai couteau Suisse !) : dressage, obstacle, cross, randonnée. Nous sortons en compétition de TREC monté et l’année dernière nous avons fini 3ème aux championnats de France de TREC en Amateur 2 duo.
Votre objectif premier était-il la compétition ?
Je fais du cheval pour mon loisir personnel et la compétition c’est la cerise sur le gâteau… mais il faut dire que j’ai toujours aimé ça.
Comment en êtes-vous venue à faire de la compétition en attelage et pourquoi le Trec ?
En fait, je ne fais pas d’attelage car ça me fait peur. C’est mon conjoint qui l’attèle et je suis son groom. Rémi a commencé l’attelage il y a quelques années. Etant compétiteur de TREC monté depuis de nombreuses années, c’est tout naturellement que nous avons commencé à sortir en TREC en attelage.
Le TREC est une discipline très complète, il faut préparer le cheval physiquement pour le POR, techniquement pour le PTV. C’est une des rares disciplines équestres où nous passons autant de temps avec nos chevaux et où l’ambiance y est très bonne entre les cavaliers.
Quelles méthodes et pratiques avez-vous utilisées pour préparer physiquement et mentalement Leader d’Outrechaise à la compétition ?
Pour le préparer physiquement, nous sortons régulièrement en balade à la journée (long et lent), voire en randonnée sur plusieurs jours et sur quelques trottings.
Pour la partie technique, je pratique le dressage a minima 2 fois par semaine et je saute régulièrement. Mais c’est un travail qui se bâtit sur plusieurs années. Nous avons Leader depuis ses 6 mois, nous avons pu construire tout ce travail dans la confiance depuis son plus jeune âge. C’est un cheval sensible, ce qui en fait sa qualité puisqu’il est très fin. Ma philosophie : prendre le temps pour gagner du temps.
Au final, nous n’attelons pas beaucoup, mais le travail sur le plat fait son travail sur toutes les autres disciplines.
Comment se déroule un championnat de France de Trec ?
On commence par une visite vétérinaire de tous les chevaux pour voir s’ils sont aptes à partir sur la compétition. Le soir, c’est l’apéro des régions, tous les concurrents apportent une spécialité de chez eux… C’est aussi ça le TREC, les rencontres et le partage !
Le lendemain, nous partons sur le POR (Parcours d’Orientation et de Régularité) pour une vingtaine de kilomètres. Enfin, nous terminons la compétition par le PTV (Parcours en Terrains variés) avec ses 16 combinaisons.
Quelles sont les futures perspectives sportives que vous envisagez ?
Nous envisageons de continuer une saison de TREC monté en Amateur 1 avec les championnats de France en 2023 ainsi que des TREC en attelage avec, pourquoi pas, de nouveau les championnats pour remettre en jeu notre titre.
Pour terminer, auriez-vous une anecdote que vous souhaiteriez partager ?
L’année dernière nous avons fait notre première randonnée en attelage en itinérance de Richelieu (en Indre-et-Loire) au Lion d’Angers (en Maine-et-Loire), soit environ 250 kilomètres, avec notre fils et mon demi-frère, c’était une très belle aventure !